#1. Le chemin se rend inutile, Matthieu Tarpin

Une composition visuelle abstraite en format paysage, constituée d'épaisses lignes noires, pas toujours pleines, sur un fond blanc, parfois droites (partie droite et haute de l'image), parfois courbes (partie gauche et basse).
Le chemin se 		rend inutile
	grêlé de vent 		et vide. 
Dans le champ		plus tôt		sur ce même 
	champ avec 	moins d’hésitations
		il est resté de ce vent à peine de quoi fondre l’embâcle.
J’y vais 			d’un chemin l’autre sans trop savoir où mettre les pieds
	et sans grandes idées 		en tête.
Je ne tiens pas de terre pour t’y retrouver pas d’envie de pouvoir
	je ne tiens rien de rien		pour me défaire à nouveau
		des écailles		de ma peau
plus loin		dans ce champ.

Pour en savoir plus

Je suis un jeune artiste bi originaire de Grenoble, élève conservateur des bibliothèques à l’Enssib, Villeurbanne. J’écris depuis mon enfance, d’abord de la poésie, et plus récemment de la fiction (mon premier livre, un recueil de nouvelles nommé Hérésies, a été publié aux Presses Inverses l’an dernier, et un roman est en cours de publication chez le même éditeur). J’ai découvert la linogravure peu avant le début de la pandémie, et je n’ai pas arrêté d’en produire depuis, à un rythme plus ou moins régulier. Mon travail est présenté sur ma page Instagram @matthieu_tarpin.

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